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Avant

1830

1900

1942

1954

1955

1956

1957

1958

1959

1960

1961

1962

1963

2000

1 Janvier : - L'autonomie alimentaire de l'Algérie est de 70 %, elles sera de 15% en 1995.
3 Janvier : - Philippe Castille, l'exécutants de l'attentat au bazooka contre Salan en 1957, qui a rejoint l'OAS après son évasion, est à nouveau arrêté à Paris.
- Dans la nuit du 3 au 4 un affrontement armé entre OAS et FLN fait 19 morts à Oran.

4 Janvier : - Un lieutenant du 43° RI, déserte et rejoint les rangs de l'OAS avec les armes de sa section
6 Janvier :
- Le PC, organise une manifestation anti-OAS après l'attaque de son siège, à Paris, le 4 janvier, par un commando de l'organisation clandestine.
7 Janvier : - Un commando OAS pénètre dans le camp de Satory et s'empare d'un lot important d'armes et de munitions.
8 Janvier : - Le colonel Château Jaubert rejoint l'OAS, et prend le commandement OAS, de Constantine.
9 Janvier : - Ouverture du procès de l'abbé Davezies, pour aide au FLN. 
11 Janvier : - 18 Attentats terroristes à Alger (FLN et OAS).
18 Janvier : - 17 attentats OAS sont perpétrés  à Paris.
19 Janvier : - Deux membres important de l'OAS, d'Alger, sont exécutés par leurs pairs, pour être entré en contact avec les autorités françaises en vu de négocier la partition proposée par Alain Peyrefitte.
22 Janvier : - Le quai d'Orsay est plastiqué par l'OAS.
24 Janvier : - A 18 heures, sur consigne de l'OAS, cinq minutes de silence à la mémoire des morts des barricades, le 24 janvier 1960 sont observées. Un silence pesant s'abat sur les quartiers européens d'Alger, où toutes les rideaux des devantures de magasins, ont été baissé, tous les volets ont été fermés, personne ne parle, les véhicules ont été garé moteur coupé, les piétons se sont immobilisés dans les encoignures de portes.
25 Janvier : - Les postes militaires dans le Bled sont supprimés et les troupes repliées sur la cote.
27 Janvier : - Reprise des négociations Franco FLN.
29 Janvier : - Sous l'effet d'un conteneur piégé par l'OAS, la « villa d'Andréa, » PC des « anti-OAS », du SAC,  à Alger, est entièrement détruite faisant 21 morts et 4 blessés, dont deux OAS prisonniers dans la cave de la villa.
1 Février : - Une nouvelle équipe du SAC (anti-OAS)  arrive à Alger et s'installe à la villa « Raja » à la Redoute.
2 Février : - Le colonel Godard et le capitaine Sergent (OAS) sont condamnés à 20 ans de réclusion criminelle par contumace.
7 Février : - Sur renseignement, le capitaine Le Pivain (OAS) est tué par les gendarmes mobiles à Alger.
- Un commando FLN mitraille l'entrée des élèves devant le lycée Bugeaud d'Alger faisant un mort et plusieurs  blessés parmis les lycéens. 
8 Février : - La manifestation anti-OAS de 3 à 4 000 personnes, organisée par le PC (métro Charonne) fait 7 morts et 126 blessés du coté des manifestants, 140 blessés du coté des policiers.
9 Février : - Le premier Ministre français demande aux négociateur d'être ferme sur le maintient des troupes françaises qui seront les seuls garantes de la sécurité des Français, après l'indépendance!
- Le Journal d'Alger, reproduit un interview du Ministre Robert Boulin, déclarant : « Quelles que soient les garanties qui seront offertes aux Français d'Algérie, dans le cadre d'un accord Franco FLN, on peut estimer qu'un certain nombre d'Européens choisiront de regagner la métropole. Les prévisions gouvernementales sont fondées sur l'estimation qu'au cours de chacune des quatre prochaines années,
25.000 familles françaises, vivant outre-méditerranée - soit environ 100.000 personnes - préfèreront revenir en France plutôt que de vivre dans une Algérie musulmane ». Il y en aura 800.000 en 6 mois.
10 Février : - Azzedine, réorganise la ZAA, qui avait été détruite par Massu.
11 Février : - Pourparlers des Rousses, qui dureront jusqu'au 19/02/62. Les négociateurs français se battent, sans succès, pour que les pieds noirs puissent bénéficier de la nationalité algérienne.
14 Février : - Sanglantes échauffourées, entre forces de l'ordre et OAS, à Alger et Oran.
15 Février : - La villa Raja du SAC (anti-OAS) est attaquée au bazooka et à l'arme automatique par un commando OAS, faisant de nombreux morts et blessés, dont certains sont achevés lorsque leur voiture, arrive à l'hôpital Maillot, à Bab el Oued, ou un autre commando OAS les attend. Certains des « barbouzes » décédés seront enterrés en France avec la mention « Mort pour la république et le gaullisme ».
18 Février : - L'OAS, utilise deux avions, T6, français basés à la Senia prés d'Oran, pour bombarder le cantonnement FLN, d'Oujda au Maroc et les ramène à Saida .
22 Février : - Les attentats FLN à Alger font 23 morts.
23 Février : - Le colonel Argoud arrive en Allemagne après s'être évadé des Canaries, où il était en résidence surveillée.
24 Février : - Un télégramme du Délégué Général en Algérie, adressé aux préfets stipule : « La République française maintiendra la nationalité française à tous ceux qui, en Algérie, la possèdent actuellement et ne manifesteront pas la volonté de ne plus l'avoir. »   
25 Février : - Les attentats terroristes à Alger (OAS - FLN) font 70 morts.
27 Février : - Un commando OAS attaque au bazooka la caserne des gendarmes mobiles de Maison carré (banlieue est d'Alger), détruisant les dépôts d'essence et de munitions.
- Le programme d'information, du Gouvernement français, sur le cessez le feu indique :
« Presque tous les Français resteront en Algérie après l'indépendance. »
1 Mars : - A Mers el Kekir, la famille du gardien du stade de La Marsa  est massacrée à la hache et les enfants ont la tête écrasée contre le mur.
- A Oran l'OAS fait exploser 2 voitures piégées dans un quartier musulman, faisant 23 morts et 32 blessés. 
2 Mars : - Des commandos OAS pénètrent dans les prisons d'Alger et d'Oran et y tuent des détenus FLN, condamnés à mort mais graciés.
- Une circulaire, gouvernementale, précise qu'au lendemain du cessez le feu, deux catégories de personnes seront amnistiées :
        - Les musulmans d'Algérie qui ont participé à la rebellions FLN.
        - Les militaires français qui ont commis des infractions à l'occasion de leur missions.
5 Mars : - Dans la nuit, l'OAS fait exploser plus de 130 charges de plastic à Alger.
6 Mars : - Une vaste attaque contre le barrage Est, est repoussée.
7 Mars : - Négociations d'Evian.
10 Mars : - Une camionnette piégée explose à Issy-les-Moulineaux, trois morts, nombreux blessés. Elle est imputée à l'O.A.S. metro mais ce sont les barbouzes.
11 Mars : Publication officielle des mesures prises pour l'accueil et le reclassement des Français rapatriés en France métropolitaine.
13 Mars : - Michel Debré répondant à une question du général Ailleret demandant si les musulmans perdront automatiquement la citoyenneté française déclare : « Oui s'ils demeurent en Algérie, mais s'ils reviennent en métropole après l'autodétermination, ils pourront reprendre la nationalité française et bénéficier des aides aux rapatriés. »
15 Mars : - L'écrivain, Kabyle, Mouloud Feraoun est tué, avec 5 autres personnes, par l'OAS au Beau-fraisier entre Bab el Oued et El-Biar.
16 Mars : - Dans un télégramme le Ministre d'Etat, Louis Joxe, rappele que toutes initiatives tendant à l'installation en métropole de Français musulmans sont strictement interdites
17 Mars : - Un commando, neutralise les employés du dépôt des chaussures Bata à Bab el Oued, et emporte plusieurs centaines de « Pataugas » pour les maquis OAS.
18 Mars : - Signature des « accords d'Evian » par Krim Belkacem pour le GPRA et Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie pour la France.
- Le FLN devient un parti légal.
19 Mars : - Cessez-le-feu en Algérie à partir de midi.
- Abderhamane Farés est libéré de prison (collecteur de fonds FLN).
- Christian Fouchet est nommé Haut commissaire en Algérie.
20 Mars : - Abderahman Farés est pressenti pour être  Président de l'exécutif provisoire en Algérie. Il sera obligé de quitter l'Algérie, et s'installera en France en 1964.
- Libération des détenus d'Aulnoy (Ben Bella et ses codétenus).
- Alger et Oran paralysés pendant 24 heure par une grève générale organisée par l'OAS.
- A Médéa, un officier de l'ALN déclare publiquement :
« OAS ou pas OAS, nous ne voulons plus de Français en Algérie. » 
21 Mars : - Ultimatum de l'OAS à l'armée, lui interdisant de pénétrer en armes dans Bab el Oued a partir du 23 mars à 0 heure.
- Affrontement à Saint-Denis-du-Sig entre Harkis et FLN, faisant une centaine de morts de part et d'autre.

22 Mars : - L'OAS tire 6 obus de mortier, sur la place du gouvernement, au bas de la Casbah, à Alger, faisant 24 morts et 55 blessés parmis les civils musulmans.
- Publication du décret portant amnistie des condamnés FLN.
- Un patrouille de blindés de la gendarmerie mobile est attaquée en plein centre d'Alger, par un commando OAS, 18 gendarmes sont tués et 25 autres blessés.
23 Mars : - Un commando OAS organise un hold-up à la banque de l'Algérie à Oran, butin plus de deux milliards (2.140.315.000) d'anciens francs.
- A Bab el Oued plusieurs patrouilles militaires sont désarmées par des commandos de l'OAS, mais place Desaix, une fusillade éclate entre une patrouille motorisée et un commando Alpha de l'OAS faisant plusieurs morts et blessés parmis les militaires.
- A midi, bouclage total du quartier par l'armée. Les affrontements qui dureront toute la journée, avec l'intervention de l'aviation, et des blindés, feront, selon une estimation 15 tués et 77 blessés du coté des forces de l'ordre, et 18 tués et 58 blessés du coté des insurgés, et des civils.
- Les habitants de Bab el Oued, qui rentrent de leur travail sont arrêtés et internés dans les camps récemment vidé des prisonniers FLN.
24 Mars : - Dans la nuit, les forces de l'ordre investissent Bab el Oued, entièrement « bouclé », par prés de 20 000 hommes, où un couvre feu permanent est imposé à la population, toutes les communication téléphoniques ont été interrompues. Il sera interdit de sortir (sauf de 9 à 10 heures pour les femmes) ou d'ouvrir les volets, l'armée tire sans sommations sur les contrevenants.
- A 8 heures du matin alors que beaucoup de terrasses d'immeubles de Bab el Oued, ont été investi par les militaires du contingent, un coup de feu! part d'un des toits de la rue Mizon sans atteindre personne, la patrouille, de gendarmes mobiles, stationnée dans cette rue  (2 EBR et 6 Scouts cars) ouvre le feu pendant plus d'une demi heure, à la mitrailleuse lourde (12,7) sur les façades des immeubles, faisant quelques blessés légers parmis les civils et les militaires du contingent stationnés sur les terrasses.
25 Mars : - Arrestation à Oran du général Jouhaud, du lieutenant de vaisseau Guillaume et du commandant Camelin.
- Deux députés d'Algérie, Messieurs Abdesselam et Djebour, reçoivent un message, émanant de l'exécutif provisoire, les traitants de valets du colonialisme et leurs annonçant leur condamnation à mort par le GPRA .
26 Mars : - A Alger, une grande manifestation de soutient, à Bab el Oued assiégé, est organisée. Le cortège, qui chante la Marseillaise précédé de drapeaux tricolores, emprunte la rue d'Isly lorsque l'armée, un bataillon du 4°RTA, ouvre le feu sur les manifestants, (fusillade de la rue d'Isly) faisant plus de 80 morts et 200 blessés parmi les civils. 8 de ces Tirailleurs mourront égorgés par la suite d'autres recevront la croix de la va

leur militaire, avec citation, pour cette « action »
27 Mars : - Selon l'ONU 263.000 habitants musulmans d'Algérie seront directement menacés, en cas d'indépendance de l'Algérie.
28 Mars : - Création d'un maquis OAS dans l'Ouarsenis.
29 Mars : - Levée du blocus de Bab el Oued, 7 500 appartements ont été perquisitionnés, et saccagés, 15 000 Personnes arrêtés et internés pour vérification d'identité.
30 Mars : - Création, par l'OAS, du Conseil National de la Résistance avec Georges Bidault à la présidence.
31 Mars : - Les désertions dans l'armée française s'élèvent à 1 670, pour le mois de mars.
1 Avril : - Azzedine, le chef, FLN, de la Zone Autonome d'Alger, délivre des « laisser passer » aux patouilles de l'armée française pour qu'elles puissent pénétrer dans les quartiers musulmans.
2 Avril : - Les « Européens d'Algérie » commencent à quitter, massivement, l'Algérie, il leur faut toutefois un laisser-passer, et attendre plusieurs jours un avion ou un bateau pour quitter le pays à leurs frais, la France n'ayant rien prévu pour leurs rapatriements. Ils abandonnent 600 cimetières et plus de 300 000 tombes.
5 Avril : - Les 15 000 habitants de Bab el Oued qui ont été arrêté pendant le blocus sont relâchés.
7 Avril : - Arrestation, à Alger, du lieutenant Roger Degueldre chef des commandos Delta, de l'OAS.
- Dans une note adressée au Haut-commissaire de la république en Algérie, Louis Joxe déclare à propos des Harkis : 
« On ne devra pas hésiter à regrouper et à protéger ceux qui se trouveraient effectivement menacés, et le cas échéant, en cas de nécessité, les acheminer vers la métropole. »       
8 Avril : - Référendum en France à propos de l'Algérie (90,7 % des suffrages approuvent les accords d'Evian, les populations d'Algérie sont écartés du scrutin auquel prendront part, les soldats du Contingent servant en Algérie et les départements métropolitains et d'Outre-mer.
9 Avril : - Vers 23H00 des grenades à fusil, ou obus de mortier, sont tirées par l'OAS sur le Palais d'été à Alger.
10 Avril : - Mise en place en Algérie d'une « Force locale » (ATO) composée de musulmans armés, qui patrouillent, procèdent a des arrestations et des vérifications d'identités, prompt à ouvrir le feu dés qu'ils se croient menacés. Ils ne pénétreront pas, avant le 25 juin, dans Bab el Oued à Alger et dans Saint Eugène et Ekmule à Oran.
11 Avril : - Après un bref succès, le maquis OAS de l'Ouarsenis est attaqué par le FLN et l'armée française qui, avec l'appui de l'aviation, le détruisent. 1 capitaine, 7 officiers et 46 hommes de l'OAS, sont fait prisonniers.. 
12 Avril : - Les premiers enlèvements, massifs, d'européens, par le FLN, sont signalés, ils seront prés de 6.000 qu'on ne reverra jamais.
13 Avril : - Première réunion de l'exécutif provisoire présidé par Abderahmane Farès.
- Verdict au procès du général Jouhaud : condamnation à mort, (il sera gracié sur intervention de George Pompidou, auprès de, De Gaulle).
14 Avril : - Prés de Géryville un accrochage avec le FLN se solde par 2 tués et 3 blessés coté français, 26 tués et 5 prisonnier du coté des rebelles.
- Démission du gouvernement Debré.
19 Avril : - Le Conseil des ministres rejète la proposition de rapatriement général des supplétifs, les Harkis.
- Du coté de Reggane au cours d'un tir d'essais de détonateur de bombe atomique, un accident radioactif, fait plusieurs morts et au moins 19 blessés, rapatriés à l'hôpital militaire de Clamart.
20 Avril : - Le général Salan et le capitaine Ferrandi (OAS) sont arrêtés à Alger.
26 Avril : - Georges Pompidou, le Premier ministre, assure à l'Assemblée nationale que « Toutes les dispositions seront prises pour qu'il n'y ait pas de représailles après l'autodétermination en Algérie »  
28 Avril : - Le général Fourquet prends ses fonctions de Commandant en chef de l'Armée en Algérie, en remplacement du général Ailleret.
29 Avril : - Investiture du gouvernement Georges Pompidou.
30 Avril : - Les désertion, de soldats musulmans, s'amplifient.
- Le nombre des attentats, (OAS - FLN), à Alger, s'élève à 866 pour le mois.
1 Mai : - Explosion atomique souterraine au Sahara, à In Eker à 50 kms au nord de Tamanraset, d'une puissance de 150 kilotonnes, qui ne reste pas contenu et provoque un nuage radioactif.
2 Mai : - L'explosion d'une voiture piégée sur le port à Alger fait 60 morts et 135 blessés parmis les dockers musulmans.
5 Mai : - Arrestation, en France, d'André Canal (dit Le Monocle) Chef de l'OAS métropole.
6 Mai : - Un commando OAS ouvre les vannes d'un camion citerne d'essence au dessus d'un quartier musulman d'Alger, mais grâce aux pompiers européens, le quartier sera épargnée par le feu.
8 Mai : - A l'assemblée nationale, un député rapporte ces paroles du général Katz (commandant militaire d'Oran) : «  Donnez moi un bataillon de l'ALN et je réduirai l'OAS à Oran ».
11 Mai : - En Algérie appel sous les drapeaux de tous les jeunes « européens » de 19 ans, y compris ceux, bénéficiant d'un sursis, qui sont envoyés faire leur service en métropole, Ils seront plus de 6.000.
- Entre le 3 et le 11/05/62 les attentats ont fait 241 tués à Alger dont 230 musulmans et 11 européens.
12 Mai : - Toute initiative individuelle dans le domaine du rapatriement des harkis est interdite aux officiers déclare Pierre Messmer, Ministre des armées.
13 Mai : - Devant la carence de l'administration, l'OAS délivre, de vrais « faux laisser-passer, » aux européens pour leurs permettre de quitter l'Algérie.
14 Mai : - Des commandos FLN attaquent à la grenade et au pistolet mitrailleur différents bars à Alger, faisant 17 morts et 35 blessés parmis les civils.
15 Mai : - Riposte des commandos OAS, à Alger, faisant 56 morts et 37 blessés parmis les civils musulmans, le couvre feu est ramené à 18h00.
- Début du procès du général Salan, le chef de l'OAS, à Paris.
16 Mai : - Quatre appelés français sont libérés par le FLN à Rabat au Maroc où ils étaient détenus.
- Azzedine, le chef de la Z.A. d'Alger donne, une conférence de presse, à Belcourt (Alger), et explique aux journalistes que le FLN mènera des opérations contre les civils européens tant que l'OAS s'attaquera aux musulmans. 
17 mai : - Le 7° Régiment de Tirailleurs Algériens, quitte définitivement l'Algérie pour s'installer à Épinal.
18 Mai : - Au procès Salan, François Mitterrand (garde des sceaux en 1957), met nommément en cause Michel Debré, (qui le réfutera), dans l'attentat au bazooka auquel Salan a échappé en janvier 1957, à Alger.
- Entrevue Susini (responsable OAS) Abderahman Farés (Président de l'exécutif provisoire en Algérie), en vue d'un accord OAS - FLN.
- Le Bachaga Boualam quitte l'Algérie pour la France avec ses harkis et leurs familles.
20 Mai : - A la demande du FLN 112 policiers, Pieds noirs, et des officiers pro Algérie française, sont mutés en métropole.
22 Mai : La liberté de sortie d'Algérie, sans « laisser passer, » est accordé aux femmes, aux enfants de moins de 19 ans (la majorité est a 21 ans) et aux hommes de plus de 65 ans.
23 Mai : - Verdict, du Haut tribunal, au procès du général Salan, prison à perpétuité.     
26 Mai : - Le premier camp d'accueil, pour les harkis est ouvert en métropole au Larzac, un autre le sera le 29 juin à Bourg Lastic, puis d'autres par la suite.
27 Mai : - Une ordonnance supprime le Haut tribunal militaire, suite au verdict jugé trop clément, lors du procès Salan.
30 Mai : - Institution d'une cour militaire de justice.
31 Mai :  - Le nombre des attentats, à Alger, s'élève à 944 pour le mois (OAS - FLN).
- Jean Jacques Susini (OAS) décide la trêve des attentats.
1 Juin : - Une ordonnance crée la « cour militaire de justice » en remplacement du « Haut tribunal militaire ».
3 Juin : - A Birtoutat, à 20 km d'Alger, 27 agriculteurs dont 8 européens sont enlevés par le FLN.
4 Juin : - La cour de cassation rejète les recours d'Edmond Jouhaud et d'Albert Dovecar, condamnés à mort pour leurs actions au sein de l'OAS.
5 Juin : - De sa prison le général Jouhaud, demande l'arrêt définitif des actions OAS.
6 Juin : - Les 4 prisonniers français, libérés le 16 mai sortent de l'hôpital du Val de Grâce et doivent se débrouiller pour rentrer chez eux étant sans argent. Ce ne sont pas les premiers a être libéré dans ce cas.
7 Juin : - Au fort du Trou d'Enfer, le sergent Albert Dovecar, déserteur de la légion et Claude Piegts un civil Pied-noir, tous deux OAS, sont fusillés, par un peloton d'appelés.
11 Juin : - Le général de Larminat, Président de la Cour militaire de justice, qui juge « les soldats perdus », se suicide.
- Rupture de la trêve des attentats OAS, la bibliothèque de l'Université d'Alger, est ravagée par un incendie, de nombreux manuscrits rares sont détruits.
14 Juin : - A Oran le Gal Ginestet et le colonel Mabille sont tués par OAS.
15 Juin : - L'intérieur de la mairie d'Alger est fortement endommagée, par l'explosion d'un camion bourré d'explosif que l'OAS a introduit au sous sol, faisant 40 victimes, civiles et militaires.   
17 Juin : - Accords OAS - FLN. (Susini pour l'OAS  et Chouki Moustefaï pour le FLN).
19 Juin : - De la prison de Fresnes, le général Salan se rallie aux accords OAS - FLN
- Le couvre feu est supprimé en Algérie.
20 Juin : -1.800 auxiliaires musulmans,  remplacent 1.500 gardiens de la paix européens.
- Désaccord au sein du FLN, Ben Bella et Boumediene désapprouvant les accords OAS  - FLN
21 Juin : - Une directive interdit aux forces de l'ordre de mener des opérations au profit des personnes menacées, en Algérie.
25 Juin : - L'OAS met le feu au dépôt de carburant sur le port d'Oran. Il brûlera pendant 3 jours.
26 Juin : - Des camions militaires français, équipés de haut-parleurs, sillonnent les rues d'Oran en incitant les Européens à descendre dans la rue le 5 juillet prochain pour participer à la célébration de l'indépendance de l'Algérie. Ils recommenceront les jours suivants.
- Krim Belkacem, favorable au maintient des Européens en Algérie, se heurte à Ben Bella et Boumediene, qui comme Ben Khedda, sont contre.
27 Juin : - Démission de l'exécutif provisoire présidé par Abderahmane Farès.
- Dernière émission pirate de l'OAS, à la télé,  à Oran.
- Le général Paul Gardy, qui a remplacé Salan à la tête de l'OAS, quitte l'Algérie pour l'Espagne, avec son état major, c'est la fin de la résistance OAS en Algérie. Le général sera tué dans un accident de la route en 1975.
28 Juin : - Le lieutenant Roger Degueldre, chef des commandos Delta de l'OAS, est condamné à mort par la Cour militaire de justice.
- Du coté de Reggane, l'explosion d'une cuve de plutonium fait plusieurs blessés
29 Juin : - Toutes les cartes d'identité nationale, émises en Algérie sont déclarées nulles, à compter du 5 juillet. Les Français d'Algérie d'origine

indigène deviendront automatiquement Algériens, ceux qui désirent rester Français devront faire une demande de réintégration devant un tribunal Français.
30 Juin : - Ben Bella se désolidarise du GPRA.
1 Juillet : - Référendum sur les accords consacrant l'indépendance du pays, le choix est entre l'indépendance associée à la France et la sécession. L'association est approuvée par 99%.

- Messali Hadj dissout le MNA et annonce la fondation du Parti du Peuple Algérien (PPA) dont l'objectif sera de "parfaire l'indépendance de l'Algérie et édifier la République algérienne souveraine, démocratique et sociale".

2 Juillet : - Fin de la guerre d'Algérie, qui sera entérinée par une loi française en 1999. Date buttoir pour l'obtention de la carte du combattant.
3 Juillet : - Le Commandant en chef de l'Armée en Algérie, le général Fourquet, est remplacé.
  - Reconnaissance, par la France, de l'indépendance de l'Algérie.

4 Juillet : - Le GPRA. (Gouvernement provisoire de la République d'Algérie) s'installe à Alger, sous la présidence de Yousouf Ben Khedda.
- De très nombreuses désertions d'unités musulmanes, avec armes et bagages, sont signalées dans toute l'Algérie.
5 Juillet : - Proclamation de l'indépendance de l'Algérie. Ben Khedda est le premier Président, du Gouvernement provisoire, à siéger à Alger, il sera remplacé par Ben Bella quelques mois plus tard.
- Massacre de civils, européens, à Oran, faisant plus d'un millier de morts, disparus ainsi que de très nombreux blessés. L'armée française, commandée par le général Katz  restera l'arme au pieds, sur ordre supérieur!, hormis le Lieutenant Rabah Keliff, un musulman de 29 ans qui à la tête de 300 soldats pose un ultimatum à un détachement de l'ALN et libére les 400 Européens, retenus en otage. Le FLN le condamnera à mort mais il était déjà en France, il sera félicité par ses superieurs.
- L'assemblée nationale lève l'immunité parlementaire de Georges Bidault, Président du CNR, qui a remplacé l'OAS.
- En Algérie, l'Exécutif provisoire, promulgue une amnistie générale pour tous les fait commis en Algérie, mais en fait ce ne sont que les FLN, qui en bénéficient.
6 Juillet : - Le lieutenant Roger Degueldre, chef des commandos Delta de l'OAS, originaire de Louvroil dans le nord, est fusillé au fort d'Ivry.
7 Juillet : - Les trois premiers capitaines invités à former le peloton d'exécution de Degueldre, Jean de Balby de Vernon, Michel Cabanes et Michel Martet, qui se sont récusés l'un après l'autre, jugeant cet ordre non conforme à leurs convictions, sont mis aux arrêts de forteresses et placés en inactivité. Quinze autres officiers ayant refusé de former le peloton d'exécution sont sanctionnés.
8 Juillet : - Début des « massacres organisés, » envers les Harkis, certains avec leurs enfants sont employés au déminage des barrages aux frontière tunisiennes et marocaines.
9 Juillet : - Les Français, possesseurs de véhicules immatriculés en Algérie, doivent les faire dédouaner (c'est gratuit), avant de les ré immatriculé en France.
10 Juillet : - Le nombre d'exactions, exécutions, viols, enlèvements, pillages etc. est à son paroxysme en Algérie, il disparaîtra plus de 3.000 Français de souche européenne.
11 Juillet : - Jules Roy, l'écrivain pied-noir, auteur des Chevaux du soleil, favorable à l'indépendance de l'Algérie, déclare à son retour en France : « Je ne retournerais dans ce pays que s'il devient le pays dont j'ai rêvé et non le royaume de nouvelles injustices. » Il y retournera deux fois, pour la Toussaint, en 1962 et en 1994.
- A la frontière marocaine, Ben Bella qui rentre en Algérie, est accueilli en triomphateur.
15 Juillet : - Dans un télégramme, le Ministre Louis Joxe ordonne de rechercher tant dans l'armée que dans l'administration les « promoteurs » et les « complices » du rapatriement de Harkis et de prendre les sanctions appropriée, à leurs égards.
16 Juillet : - Les départements du Sud de la France, sont fermés aux rapatriés d'Algérie, afin de les obliger à aller s'établir plus au Nord.
17 Juillet : - Devant les nombreuses exactions, meurtres, pillages, viols, etc. dont sont victimes les Français, en Algérie, la France adresse une protestation diplomatique auprès du Gouvernement algérien qui est confronté à l'anarchie totale du pays. Le consul de France d'une localité proche d'Alger est violé, sur la plage, Moretti, à Sidi Ferruch
19 Juillet : - Les transferts de harkis vers la France sont suspendus.
- Les fonctionnaires qui ont quitté l'Algérie sans mutation, sont menacés de sanctions (pas d'affectation en métropole et pas de salaire), par le gouvernement, qui les invite à rejoindre l'Algérie au plus vite.
20 Juillet : - Le CNR, présidé par Georges Bidault, succède à l'OAS qui cesse d'exister.
21 Juillet : - André Aussignac du 23°RIMa, est enlevé par le FLN, il réussira à s'évader, le 15 mars 1963, en compagnie de deux autre appelés qui seront tués au cours de leurs fuites. Il regagnera clandestinement la France dans le chalutier de pécheurs Pied-noirs.
23 Juillet : - Une fusillade dans le centre d'Alger fait de nombreux morts et blessés parmis les civils européens.
27 Juillet : - Coup de force à Tlemcen où Ben Bella et Boumediene destituent Ben Khedda. Ils feront leur entrée, triomphale, dans Alger le 3 août.
30 juillet : - Mohamed Boudiaf, Ministre du GPRA est arrêté à M'sila par des militaires de la wilaya I.
9 Août :
- Prés de Laghouat un camion transportant des Légionnaires, désarmés, est arrêté a un contrôle routier, de l'ANP, qui ouvre le feu tuant 4 Légionnaires.
10 Août : - Un mandat d'arrêt international est lancé contre Georges Bidault, Président du CNR (OAS).

20 août : - Des soldats de l'armée des frontières (ALN) attaquent des maquisards de la wilaya 4 faisant de nombreux morts et blessés. Ces exactions se reproduiront jusqu'en septembre et feront plus de 1 500 morts.

21 Août : - Les Français qui ont quitté l'Algérie, se répartissent ainsi : 1.080.000 en France, dont 91.000 de confession musulmane, 17.000  en Corse, 50.000 en Espagne, 12.000 au Canada, 10.000 en Israël,  15.000 dans d'autres pays (Argentine, USA, Italie, Allemagne etc.)
21 Août : - Le monument aux morts d'Alger est livré à la pioche des démolisseurs, mais devant le travail titanesque, la base sera coulée dans un énorme bloc de béton, et tous les noms des « morts pour la France » effacés.
22 Août : - Au Petit Clamart, un commando, du CNR, (ex OAS) commandé par le lieutenant de la Tocnaye ouvre le feu, sur le convoi qui emmène de Gaulle à Villacoublay, personne n'est blessé.
27 Août : - A Marengo, 2 patrouilles de soldats français, qui se portent au secours d'un fermier européen, attaqué par l'ALN ont 6 tués et 15 blessés à leur arrivée sur les lieux.
29 Août : - Le Gouvernement français propose aux fonctionnaires qui voudront retourner en Algérie une majoration de, 63% de leurs salaires, et une prime de départ, de France, égale à 4 mois de salaire. 
31 Août : - Peines de réclusion et détention perpétuelles, au procès des auteurs de l'attentat contre le général de Gaulle, à Pont sur Seine en septembre 61. 
7 Septembre : - Arrestation de 7 des membres du commando du CNR, auteur de l'attentat du Petit Clamart. Un des principaux tireurs, Wattin, ne sera jamais arrêté, il mourra à l'étranger.
17 Septembre : - Arrestation du lieutenant-colonel Jean Bastien Thiry l'organisateur de l'attentat du Petit Clamart, et de Pont sur Seine, contre De Gaulle.
19 Septembre : - Les rapatriements de harkis sont à nouveau autorisés.
22 Septembre : - Jacques Soustelle est inculpé de complot contre l'autorité de l'état, pour sa participation au CNR.
24 Septembre : - Georges Pompidou invite l'Ambassadeur d'Algérie, à intervenir pour que soit mis fin aux enlèvement et que les personnes arrêtes soient relâchées. 
25 Septembre : - Proclamation de la République Algérienne Démocratique et Populaire, dont Ben Bella est le premier Président..
26 Septembre : - La rentrée scolaire, en Algérie, n'absorbe que 250.000 enfants au lieu des 2.000.000 de la rentrée 1961.
30 Septembre : - Deux, coopérants, instituteurs français de métropole, sont assassinés à Philippeville
8 Octobre : - Entrée de l'Algérie à l'ONU.
12 Octobre : - L'État algérien exige que la Cathédrale d'Alger, édifiée à l'emplacement d'une mosquée elle même édifiée à l'emplacement d'un lieu de culte des débuts de l'ère chrétienne,  soit livrée au culte musulman au plus tard le premier novembre, pour la commémoration de la révolution Algérienne.
19 Octobre : - En France, le conseil d'état rend un arrêt annulant la cour militaire de justice, pour atteinte aux principes du droit. Le lieutenant Degueldre a déjà été fusillé, André Canal est sauvé du peloton d'exécution..
27 octobre : - Jules Roy, l'écrivain Pied-noir, favorable à l'indépendance de l'Algérie, venu se recueillir sur la tombe de sa mère, au cimetière de Sidi-moussa déclare à son retour, le 6 novembre : « Je voulais qu'on partage avec eux (les Algériens) la vigne. En retour j'attendais la moitié de l'ombre du figuier. Les cimetières sont saccagés, je n'y ai plus rien, même pas l'ombre du figuier, et suis sans patrie. »  Il y retournera une dernière fois, en 1994, pour se recueillir quelques instants, sur la tombe de sa mère à l'occasion de la  Toussaint.

28 Octobre : - La Radiodiffusion Télévision Algérienne (RTA) se substitue à l'Office de la Radiodiffusion Télévision Française (ORTF).

2 Novembre : - Le Parti Communiste et le PPA de Messali Hadj sont interdit en Algérie.
5 Novembre : - L'Express est interdit en Algérie pour une période de un an.
- Le Ministre algérien des anciens combattants demande au ministre français de la coopération, qui  refuse, des crédits nécessaires à l'édification d'un service des anciens combattants algériens de la guerre d'Algérie.
11 Novembre : - En France à l'occasion des défilés commémorant la victoire de 1918,   les paras sont conspués par des militants communistes brandissant l'emblème de l'URSS, le drapeau rouge orné de la faucille et du marteau. 
16 Novembre : - Le Gouvernement français prend connaissance du bilan des infractions, aux accords d'Evian : « Des milliers de Français de souche ont disparus ou ont été tués, les Harkis et leurs familles, suppliciés et massacrés, les biens, français, spoliés et confiés à des comités de gestion, » et demande, sans résultat, à l'état algérien d'indemniser les victime.
22 Novembre : - Décès de l'ancien Président René Coty.
28 Novembre : - Le général Jouhaud, condamnés à mort, (OAS) est graciés par De Gaulle.
30 Novembre : - Jean-Marie Curutchet le chef de l'ORO, de l'OAS métropolitaine est arrêté.
13 Décembre : - Le deuxième Gouvernement Georges Pompidou est investit à l'assemblée nationale.
31 Décembre : - En Algérie, depuis le premier juillet, les militaires français ont enregistré dans leurs rangs 22 tués et 21 blessés, ainsi que 58 enlèvements. 
- En Algérie, la population compte 10.240.000 Algériens 100.000 Français de souche nés en Algérie (ils ne seront plus que 2 300 en 1987), 50.000 Français métropolitains coopérants, et 20.000 coopérants des pays de l'Est et de la Chine.